"Soleil vert" et alerte rouge : quand Hollywood sonnait l'alarme

Ce documentaire encense le film comme un chef d'oeuvre cinématographique tant il paraît visionnaire à présent, mais Soleil Vert reste un film de série B : très "seventies", pas très bien joué, et les aberrations qui vont bien, la plus belle étant la montée des escaliers de Thorn, qui doit quasiment piétiner les gens endormis, entassé dans les marches de son immeuble surpeuplé, pour enfin arriver sur le palier où il marche tranquilou, il n'y a plus personne...
Le documentaire "Soleil vert et alerte rouge : quand Hollywood sonnait l'alarme" qui a suivi la diffusion du film est une déception. Ce n'est qu'un playdoyer pseudo-intellectuel anti-capitaliste qui passe à côté du problème de fond que dépeint le film tout du long : la surpopulation. Surpopulation qui a conduit à l'épuisement des ressources. Comment nourrir un monde où la seule ville de New York compte 40 millions d'habitants ? On entend à plusieurs reprise dans le film des pleurs de bébé, c'est intéressant et je me pose la question : comment peut-on mettre au monde des enfants dans un monde apocalyptique qui a atteint son seuil de rupture si ce n'est que faire peu de cas de son existence ? C'est un cas de conscience. Nous sommes passés de 3 à 8 milliards d'êtres humains sur terre en 50 ans. Il y a plus de mammifères dans les élevages alimentaires qu'à l'état sauvage dans la nature à l'heure actuelle. Plus de monde, moins de place, moins de nourriture, plus de pollution. Alors, je vous repose la question : quel est le rôle du capitalisme dans cela ?