Envoyé spécial : la suite

Ce que jai aimé : Très bonne émission avec des angles de vue variés ne laissant que peu de zone d'ombre Ce que je n'ai pas aimé : Quelques  bémols cependant: Pourquoi ne pas instaurer un examen obligatoire pour les personnes âgées? Pour une raison bien simple: le nombre de personnes à examiner. Il y a actuellement, selon des chiffres de l' INSEE, 5 850 000 personnes âgée de plus de 75 ans (9% de la population globale pour la France métropolitaine). Comment voulez-vous examiner cette population alors que la pénurie de médecins, généralistes en particulier, est prévue pour, au moins, jusqu'en 2020. Surtout que cet examen serait à refaire à intervalle régulier! Donc, comme dans toute médecine de dépistage, il faut cibler les personnes à risque. Sur quels critères? Primo par âge décroissant:d'abord je suis  persuadé que bon nombre de conducteurs se sachant plus très aptes à la conduite rendraient leur permis dès leur convocation pour éviter un retrait autoritaire toujours très mal vécu. Examinons les centenaires avant les nonagénaires, puis les octogénaires et enfin les septuagénaires. Secundo sur deux critères objectifs: le nombre de points sur le permis à points et le bonus-malus des assurances automobiles. Tertio, après tout accident "responsable" ou infraction particulièrement grave.Deuxièmement, vous n'avez pas parlé d'une action que mène la Prévention Routière depuis plusieurs années: des sessions concernant les seniors organisée à l' initiative soit des municipalité,  soit des entreprises pour leurs retraités ou aussi par candidatures libres. Ces sessions sont donc basées sur le volontariat (ce qui est probablement un facteur limitant, les personnes candidates n' étant pas forcément des personnes "à risque" et ces dernières pensant que "ce n' est pas pour eux!").Ces sessions durent une journée entière avec remise à niveau des connaissances en matières de code de la route; parcours en voiture avec un moniteur d' auto-école avec relevé des anomalies de conduite. Tests techniques avec examen de la vision centrale et du champ visuel latéral; des réflexes de freinage et autres. Puis deux questionnaires: l' un concernant les risques de somnolence, l' autre les troubles de la mémoire . Enfin un examen avec un médecin généraliste ( en général médecin exerçant aussi au sein d' une commission des permis de conduire préfectorale donc formé à la médecine du trafic) qui pratique un test global des fonctions intellectuelles MMS (Mini Mental Score), prend connaissances des pathologies antérieures et actuelles, des traitements en cours. Le médecin fait la synthèse de tout cela et donne ses conclusions . Il peut conseiller de voir ou revoir un spécialiste ou le médecin traitant pour revoir un problème de santé. Il peut conseiller une conduite restreinte (conduite de nuit, sur autoroute, longueur des trajets).Il peut déconseiller formellement la conduite ( mais ne peut pas faire un retrait du permis). Il peut enfin conseiller à l'intéressé de consulter la commission primaire des permis de conduire (préfecture ou sous-préfecture) qui, elle, peut décider d'une inaptitude avec retrait du permis.Les personnes qui suivent ces stages repartent très satisfaites.

Ce que jai aimé : Très bonne émission avec des angles de vue variés ne laissant que peu de zone d'ombre Ce que je n'ai pas aimé : Quelques  bémols cependant: Pourquoi ne pas instaurer un examen obligatoire pour les personnes âgées? Pour une raison bien simple: le nombre de personnes à examiner. Il y a actuellement, selon des chiffres de l' INSEE, 5 850 000 personnes âgée de plus de 75 ans (9% de la population globale pour la France métropolitaine). Comment voulez-vous examiner cette population alors que la pénurie de médecins, généralistes en particulier, est prévue pour, au moins, jusqu'en 2020. Surtout que cet examen serait à refaire à intervalle régulier! Donc, comme dans toute médecine de dépistage, il faut cibler les personnes à risque. Sur quels critères? Primo par âge décroissant:d'abord je suis  persuadé que bon nombre de conducteurs se sachant plus très aptes à la conduite rendraient leur permis dès leur convocation pour éviter un retrait autoritaire toujours très mal vécu. Examinons les centenaires avant les nonagénaires, puis les octogénaires et enfin les septuagénaires. Secundo sur deux critères objectifs: le nombre de points sur le permis à points et le bonus-malus des assurances automobiles. Tertio, après tout accident "responsable" ou infraction particulièrement grave.Deuxièmement, vous n'avez pas parlé d'une action que mène la Prévention Routière depuis plusieurs années: des sessions concernant les seniors organisée à l' initiative soit des municipalité,  soit des entreprises pour leurs retraités ou aussi par candidatures libres. Ces sessions sont donc basées sur le volontariat (ce qui est probablement un facteur limitant, les personnes candidates n' étant pas forcément des personnes "à risque" et ces dernières pensant que "ce n' est pas pour eux!").Ces sessions durent une journée entière avec remise à niveau des connaissances en matières de code de la route; parcours en voiture avec un moniteur d' auto-école avec relevé des anomalies de conduite. Tests techniques avec examen de la vision centrale et du champ visuel latéral; des réflexes de freinage et autres. Puis deux questionnaires: l' un concernant les risques de somnolence, l' autre les troubles de la mémoire . Enfin un examen avec un médecin généraliste ( en général médecin exerçant aussi au sein d' une commission des permis de conduire préfectorale donc formé à la médecine du trafic) qui pratique un test global des fonctions intellectuelles MMS (Mini Mental Score), prend connaissances des pathologies antérieures et actuelles, des traitements en cours. Le médecin fait la synthèse de tout cela et donne ses conclusions . Il peut conseiller de voir ou revoir un spécialiste ou le médecin traitant pour revoir un problème de santé. Il peut conseiller une conduite restreinte (conduite de nuit, sur autoroute, longueur des trajets).Il peut déconseiller formellement la conduite ( mais ne peut pas faire un retrait du permis). Il peut enfin conseiller à l'intéressé de consulter la commission primaire des permis de conduire (préfecture ou sous-préfecture) qui, elle, peut décider d'une inaptitude avec retrait du permis.Les personnes qui suivent ces stages repartent très satisfaites.