Les Mardis des Bernardins

triangle : Toujours ce facteur temps qui conditionne trop nos sociétés dites modernes.Après cette soirée, j'en retire un schéma.Trois mots donc:-juste-salaire-existe, les trois sommets d'un triangle, un lien, pour les conditions de ce débat, l'esprit chrétien.Chaque intervenant peut s'approprier un mot:-salaire pour le "financier"-juste pour la salariée engagée-existe pour le chef d'entreprise.Des questions:-un salaire peut-il être juste s'il ne permet pas à une personne de vivre dignement (coût du logement, des charges, se nourrir, se cultiver, vivre au monde)?-un salaire peut-il être juste s'il donne au salarié plus de puissances que de nombreuses collectivités? Comment un chrétien peut-il accepter des salaire-revenus au-delà de ses besoins personnels, c'est-à dire lui permettant de faire vivre sans efforts plusieurs générations, c'est-à dire faussant les réussites des autres par le mérite personnel?Les orientations prévisibles sont donc un magistral accroissement des inégalités sociales par suppression des dynamiques collectives où l'individu selon ses origines sociales aurait des pouvoirs, et les autres des obligations sans retour, seigneurs et serfs. Il est nécessaire d'être clairvoyant et vigilant.Une bonne lecture (entre autres), "la recherche d'absolu" de Théodore Monod.    Ce que jai aimé : La problématique poséeLes intervenants à l'écoute des questions posées. L'exemplarité du choix du chef d'entreprise de ne pas licencier en s'appuyant sur un climat de confiance. Ce que je n'ai pas aimé : La dimension du débat n'a pas été assez englobante, tant sur le plan des réalités (entreprises dont il est impossible d'identifier un "patron", salariés & petits patrons trompés par des paroles, rôle de la Finance, des lobbies) que sur celui de la vision humaniste et écologique.Certes, grandes questions en peu de temps.