Tous au théâtre !

Ce que jai aimé : Émission très bien "menée". Ruquier est au top niveau de sa forme. F2, gardez le !

Nul : A ne surtout pas refaire; je ne regarderai plus. Ce que jai aimé : Rien Ce que je n'ai pas aimé : Ce n'est qu'une publicité pour les théâtres parisiens, un ensemble de congratulations + ou- sincères.

Enfin, on parle de théâtre à la télé : Pour une fois, je ne me suis pas endormi devant la télé...Encore, encore, mais aussi en province... Ce que jai aimé : Bravo Ruquier !Le rythme de l'émission.Un talk show d'artiste de théâtre, enfin !La promo des pièces en toute égalité.L'hommage rendu aux "seconds rôles" et aux "gens de l'ombre" sans lesquels les pièces n'existent pas. Ce que je n'ai pas aimé : Paris ! Toujours Paris ! Oublier de dire que la Province créée et subventionne des pièces (Parlez-moi d'amour, par exemple) pour les parisiens aux frais des provinciaux. Cela n'a jamais été dit...Dommage que les Bigard, Palmade, Laforêt, pourtant annoncés ne soient pas venus. Pas besoin, sans doute ou dédain du public ?...

Un plateau bien chaud : Continuez à proposer le théâtre pour tous les gens qui l'apprécient, mais ne peuvent pas, comme moi, y accéder.Rendez-le populaire, comme au temps de la Grèce antique. Ce que jai aimé : Calqué sur la mise en scène des Césars, un plateau admirable nous a offert du bonheur, avec beaucoup de professionnalisme. Laurent Ruquier a l'humour et la sympathie adéquates pour accueillir tous ces genres. Ce que je n'ai pas aimé : Luchini, parrain de la soirée, n'a daigné faire que deux apparitions, où son cynisme notoire n'a pas épargné le Président de la chaîne, que je salue pour son courage de requalifier la télévision. Luchini a cette mauvaise habitude de donner des leçons (de diction, souvent : souvenons-nous de la journaliste humiliée à un journal télévisé alors que Chazal, PPDD, ou le même Luchini, qui zozote, ont tous leurs petits défauts). Il faut toujours qu'il crache dans la soupe.Luchini qui dit que "parler de soi est une impasse absolue", n'applique pourtant pas ce grand principe. Il ne peut s'empêcher d'être la Prima Donna, au risque de laisser Michel Bouquet dans la pénombre; lequel Bouquet ne fait aucun effort, face à Ruquier. Ah les puristes, comme leur mémoire est courte ! Luchini ne s'illumine que quand on caresse son ego. Il arbore alors son visage d'ange : comme dirait Dalì " I am in a permanent state of intelectual erection". (Tate Modern, londres).Y aura t-il jamais quelqu'un pour lui rabattre son caquet ?