Santaella

santaella : je suis petite fille de réfugié espagnol, j'ai vécu dans ce silence , rien ne devait être dit seulement en catimini, de manière a ce que personne ne sache, la peur existait était présente ,grande, dans le reportage ,ces mêmes traits de visages ont apparus, cette peur , cette joie de pouvoir enfin parler,de pouvoir raconter , tout le monde sait mais personne ne dit rien , cette attente , cette obligation de" hacer con el tiempo","faire avec le temps "répéter plusieurs fois par cette femme en noir, le regard profond de ces hommes et de ces femmes qui regardent la caméra et parlent certains encore  à demi- mots ,ces jeunes qui veulent que vive la mémoire , ils ont compris ce silence des "majores", cette jeunesse  a vécu avec ce silence, et des associations se sont créées pour permettre de relater cette histoire à SANTAELLA où des fouilles dans les fosses-communes ont permis d'identifier des gens et redonner vie aux familles dont le deuil n'avait jamais été fait, un enterrement est réalisé en bonne et due forme ...très emouvant, beaucoup d'émotion , une énorme pudeur.... Ce que jai aimé : la pudeur des questions, le ton bas du reporter qui pose les questions, la graduation des témoignages, les prises de vue sur les visages de la foule qui regarde les fouilles en attente de résultat , la peur et l'anxiéte de ces visages, la colère des filles, la mémoire qui existe et qui parle ENFIN!!!! Ce que je n'ai pas aimé : rien