Nous paysans

Le documentaire réalise par FABIEN BEZIAT est exceptionnel au niveau des recherches d'images du montage le talent+la qualité du travail du réalisateur FABIEN BEZIAT
sont une fois de plus au RDV
+

Très, très déçu. Cette émission a dégradé l'image des agriculteurs. Je suis né juste après guerre, j'ai fait des campagnes de battages jusqu'à la fin des années 60 et je peux vous envoyer des photos familiales. Je n'ai jamais vu ma grand mère (1892 et 1898) et ma maman dans les champs. On travaillait dès l'âge de 6 / 7 ans de 6 h à 20 h mais heureux, j'étais "loué" à 14 ans chez d'autres paysans quand le travail était fini chez nous. HEU - REUX DEBATISSE, PISANY des souvenirs encore bien présents. Oublié Losé BOVE (Seattle) Ensuite j'ai contribué à l'évolution de l'agriculture en France (recherche, expérimentation, méthodes.........) Je travaille toujours 10 h par jour (maraichage, arbo, viti, recherche et production. Qu'est ce que c'est que cette image "négative" du métier. Les seuls a tenir le bon langage sont Michel et sa vision réelle et la jeune éleveuse ce Côte d'or. Ce sont les paysans qui ont tué leur métier et personne d'autre. Il suffit d'écouter Mme LAMBERT pour dégoûter tout le monde. PLEURNICHEUSE qui s'en prend aux espagnols, aux italiens, à l'Amérique du sud aux suoermarchés...... Réfléchi donc à comment s"arracher et innover pour évoiter les circuits coopératives, agroalimentaire, et grande distribution. Vas tu comprendre un jour que les cochons que tu produit, personne ne veut les manger. La limite de l'agriculture, c'est quand tu produit et que personne ne veux bouffer cette mauvaise qualité. Les jeunes ont beaucoup, beaucoup de courage pour se lancer, entourés par des déprimés. J'ai beaucoup d'amis paysans dans toute la France et aucun ne se plaint. Guillaume CANET ne peux pas avoir fait ça seul, il a subi des pressions Je suis déçu Maurice

Bien que le reportage soit très inintéressant, il dénonce les dérives de l'agriculture, mais présente, en fin de reportage, l'évolution comme étant réelle. Or, malheureusement la course à ''L’échalote" perdure. Notamment par la mécanisation, la continuité des remembrements sauvages (déboisement, regroupement de surfaces, destruction des talus, irrigation non naturelle, etc.). Quant au débat qui a suivi, compte tenu des invités, pour moitié d'un discours plus politique que du terrain, n'a pas permis d'éclairer davantage. Avec un début "pleurnicheurs" Comment peut-on à la fois déplorer la disparition des exploitations tout en valorisant le "Faire plus" (FNSEA), la mécanisation à outrance, qui détruit les sols (tassement des terres, surfaces déboisées, etc.). Et n'apportera rien à la repopulation rurale. Où il manque du monde pour disposer du Boulanger ....... au Médecin. Et que dire du slogan "Nous produisons pour nourrir la population". Les objectifs des autres activités professionnelles seraient-elles différentes. Émission suivante 'installation''. Pour résumer : ans de métiers ; 25 vaches, puis 40, puis 80 et on vit de moins en moins bien. Tout est dit.