Café littéraire

Hélène - 7 sept. 2008 à 14:59
 Claude - 22 août 2014 à 17:01
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Ce que jai aimé : Madame Monsieur,Autodidacte dans tous ce que j’ai faits, j’ai pris la décision d’écrire ma vie !J’ai commencé à écrire en octobre 2013, en décembre c’était terminé (378 pages).Début janvier j’ai adressé mon manuscrit à 8 éditeurs, et dans le mois qui a suivi j’avais reçu 8 contrats d’éditions, et j’ai donc choisie le plus intéressant à mes yeux, mais pas un contrat d’auteur, un contrat d’éditeur.Alors comme la vie m’a appris un certain nombre de chose comme « aide toi et le ciel t’aidera », je vous propose de vous faire parvenir mon livre en PDF afin que vous le lissier et que si toute fois il vous plaisait vous en parliez dans votre émission.Si vous êtes intéressé par ma proposition, merci de bien vouloir me faire parvenir une adresse mail ou je peux vous l’expédier.CordialementClaude NOYER
Le plaisir de lire : Sollers est passionné et génial lorsqu'il nous rappelle que lire est un plaisir. Essayons donc d'aller nous coucher avec un compagnon de qualité, qui nous fera, que le voulions ou non, rêver ! Ce que jai aimé : J'aime l'habileté et le style de Daniel Picouly, qui est solaire, mais humble et sait s'effacer afin de ne pas rivaliser de notoriété avec ses invités, à qui il ne coupe jamais la parole. J'apprécie d'autant sa tactique, que nombreuses sont les émissions où l'animateur formule les questions et les réponses ! Ce que je n'ai pas aimé : Je n'aime pas les imbus, qui depuis leur petit fauteuil, pantoufles aux pieds, nous disent avec désinvolture qu'ils écrivent parce que le marché (celui des fruits et légumes) le leur demande.La critique est positive, la satire aussi, car elles nous démontrent que nous avons la liberté d'expression, quoi qu'on en dise. Je n'aime pas les gens qui se gargarisent et ne travaillent que la forme et négligent le fond au point de spéculer sur des sujets qu'ils ne connaissent pas. C'est de la fausse culture. Les gens ont besoins de données justes, même dans le rêve...
l'Actif et le Contemplatif : Dans sa présentation de BHL, Houllebecq frappe fort et nous rappelle "qu'il faut se méfier de l'eau qui dort".BHL exprime sa profonde reconnaissante du génie de son homologue par un sentiment protecteur. BHL est une sorte de Dandy baudelairien, fascinant, alors que c'est Houllebecq qui ressemble le plus au "maudit", tant physiquement, que psychiatriquement.Houllebecq est lent, modeste, il traîne son fardeau, comme tant d'autres.M. Lévy est vif comme un prophète, un prophète moderne. Ce que jai aimé : Le projet d'une correspondance entre deux grands penseurs de notre époque est d'emblée un inestimable cadeau pour l'humanité pensante.Qui plus est, ils sont Français !L'idée d'inviter des "analystes" de la presse internationale est foudroyante.Et oui, en France, les Intellectuels sont visibles.En Italie, ils n'existent que dans la presse écrite, avec, concernant les affaires françaises, un soupçon d'admiration cynique.Les anglo-saxons, sont égaux à eux-mêmes. Ce n'est pas pour rien qu'ils détiennent le copyright du genre "people". Les Allemands sont profonds. Ce que je n'ai pas aimé : Les aléas du direct : allées et venues de philosophes indisciplinés, mais cela montre que vous travaillez sans filet.A l'arrière plan : les statues... pensantes ? Je préférerais voir des étudiants, des moches à lunettes....
Le troquet littéraire : Pourquoi la Littérature ouvre-t-elle les portes de son temple à ce genre d'écrits vulgaires dans la forme et banals dans le fond.Laissons cela aux halls de gare.La littérature libertine du XVIIIème, savoureuse par ses suggestions et par le voyage de l'imagination était une"masturbation cérébrale" nécessaire.Aujourd'hui, tout cela n'a aucun sens. Qu'a t-on à faire des aventures de Madame Un-telle, qui ne nous représente rien, pas plus que l'ex d'un chanteur touche à tout.Rendez nous l'Art, les belles pages et surtout l'esthétisme. Merci. Ce que jai aimé : Daniel Picouly est sans aucun doute un bon animateur, dynamique mais fin, sensuel mais non pervers. Cependant, le matériel à sa disposition n'a rien de grandiose, aussi peine t-il à exalter la médiocrité. Ce que je n'ai pas aimé : Le décor kitsch, meublé d'un public (la blondasse qui sirote sa boisson avec une paille) qui ne prête aucune attention aux débats est un bluff total. C'est tendance , mais vulgaire.M. Picouly y fait figure de clerc.Les critiques devraient mettre un bémol à leur arrogance. Ils sont plus imbus de leur personne que les auteurs eux-mêmes, dont la plupart n'a vraiment pas de quoi se pavaner. Je déplore le fait que le genre "people" vienne encanailler la littérature. Nous sommes déjà exaspérés par le bombardement continu de scoops et l'étalage de la vie de gens dont nous n'avons que faire.
Le troquet littéraire : Pourquoi la Littérature ouvre-t-elle les portes de son temple à ce genre d'écrits vulgaires dans la forme et banals dans le fond.Laissons cela aux halls de gare.La littérature libertine du XVIIIème, savoureuse par ses suggestions et par le voyage de l'imagination était une"masturbation cérébrale" nécessaire.Aujourd'hui, tout cela n'a aucun sens. Qu'a t-on à faire des aventures de Madame Un-telle, qui ne nous représente rien, pas plus que l'ex d'un chanteur touche à tout.Rendez nous l'Art, les belles pages et surtout l'esthétisme. Merci. Ce que jai aimé : Daniel Picouly est sans aucun doute un bon animateur, dynamique mais fin, sensuel mais non pervers. Cependant, le matériel à sa disposition n'a rien de grandiose, aussi peine t-il à exalter la médiocrité. Ce que je n'ai pas aimé : Le décor kitsch, meublé d'un public (la blondasse qui sirote sa boisson avec une paille) qui ne prête aucune attention aux débats est un bluff total. C'est tendance , mais vulgaire.M. Picouly y fait figure de clerc.Les critiques devraient mettre un bémol à leur arrogance. Ils sont plus imbus de leur personne que les auteurs eux-mêmes, dont la plupart n'a vraiment pas de quoi se pavaner. Je déplore le fait que le genre "people" vienne encanailler la littérature. Nous sommes déjà exaspérés par le bombardement continu de scoops et l'étalage de la vie de gens dont nous n'avons que faire.